Un tribunal d’Avilés accorde à la mère d’un enfant de moins de huit ans le pouvoir de décision concernant sa vaccination.

custodia

Le tribunal d’instruction n° 7 d’Avilés a accordé à la mère la capacité de décider de la vaccination d’une enfant de 8 ans afin qu’elle reçoive l’ensemble des vaccins, conformément aux recommandations des autorités sanitaires.

Cette décision du juge repose sur le fait que la mère a la garde de l’enfant, tandis que le père bénéficie des week-ends alternés et de la moitié de sa période de vacances.

La mère plaidait en faveur de la vaccination de l’enfant, tandis que le père préférait ne pas le faire. Tout l’entourage de l’enfant était vacciné, la mère étant professionnelle de la santé.

En revanche, le père, après avoir reçu la première dose, a souffert de tachycardie et a refusé de suivre le schéma complet.

Le juge a donc argumenté que la vaccination de l’enfant ne va pas à l’encontre de son intérêt, mais qu’elle est mise en place pour éviter le développement d’une gravité plus importante en cas d’infection. Cette vaccination est approuvée par les autorités sanitaires et les pédiatres. Cette mesure vise non seulement à obtenir une meilleure réponse immunitaire, en n’oubliant pas que les enfants peuvent contracter la COVID-19, mais elle est également une mesure de sécurité pour autrui, ainsi que pour leur santé.

Ainsi, la décision de vacciner l’enfant est accordée à la mère, étant donné qu’elle est la principale personne en charge de l’enfant, qu’elle a la garde et qu’elle travaille dans le domaine de la santé, où le risque de contracter le COVID-19 est plus élevé que dans d’autres secteurs professionnels.